1. Hôtel et boucherie à Nakuru, j'avoue que je n'avais jamais vu ça ; qui se lance avec moi pour monter un hôtel charcuterie? 2. Mr Bricolage kényan 3. Cette boite est dans l'entrée du centre de recherche KALRO, l'équivalent de l'Inra 4. Des heures passées dans un bus sur des routes défoncées, un bras qui sort pour sentir un peu la fraicheur, n'oublions pas qu'ici on vit entre 1700 et 2600m 5. On s'arrête en bord de route car on voit des kale pousser dans un lopin; on cherche la ferme, et on descend sur des chemins terreux pour entrer dans cette ferme de pierres et de torchis; le petit déambule pieds nus, on appelle et sort alors la mamie aux pieds et mains calleux, surement mon age, mais qui en fait plus (l’espérance ici est de 62 ans) ; on part ensemble dans le lopin 6. une fois dans le lopin, Peter lui montre la photo de Bagrada, notre punaise chérie; le tout petit est là, sa sœur vient juste de rentrer de l'école, en uniforme bien sur ; nos vies s’entremêlent dans un espace temps d'une heure mais restent à des années lumières l'une de l'autre. Elle a laissé entrer ces étrangers chez elles grâce à une facilité de communication propre à l'Afrique noire. Hélas on a pas trouvé notre punaise chez elle, mais des centaines ont été trouvées en d'autres endroits. Ce voyage est un succès, je repars avec ce que j'ai cherchais, et j'ai transmis le savoir nécessaire pour que tout se passe bien en mon absence. Autant en Afrique du sud qu'au Kenya, tout s'est soldé par des échanges humains de haute voltige, mais j'avoue que vivre le Kenya de cette façon n'a pas de prix. La première fois que j'ai tant de mal à sélectionner mes photos, et les choses à raconter, tellement c'est riche. Humilité et sagesse africaines ne sont pas des vains mots. Hier, j'assistais à une traversée de moutons et d'écoliers sur l'autoroute, et je quittais avec émotion des gens qui m'étaient inconnus 5j avant, ce matin je suis dans le Terminal 2F de CDG, en partance pour Montpellier, sacré contraste. So far, so good.