Agricultude #2

Publié le par Run

Depuis nos 5000m, nous abordons notre descente inéluctable vers l'aéroport, la vallée, puis la capitale. A chaque pas, on ne cesse de se retourner. Chaque regard sera le dernier vers tel sommet, tel village, tel plante, tel moulin à prières. On laisse ces instants derrière nous, avec les souvenirs et les photos comme seules traces. C'est un peu frustrant, mais pas de vie sans frustration. Quand nous avons appris que nous faisions une sorte de boucle autour de Namche Bazar, on était excités comme des puces (je ne sais pas d'ailleurs d'où vient cette expression, car l'excitation des puces reste toute relative). Puis savoir que le retour de Namche vers l'aéroport serait le même, nous a un peu refroidi. Nous allions donc repasser aux même endroits? monter sur les mêmes passerelles? s'arrêter dans les mêmes villages? Brrrr, ça ne donnait pas envie. Mais c'était sans compter sur l'organisation de Yangji la Reine des neiges. En effet, tout ce que nous avons vu en descendant était différent de la montée. Un miracle (et si Buddha y était pour quelque chose?).

1. Dernier regard sur le glacier qui descend du Cho Oyu, avec sa moraine sur laquelle je suis; ce glacier se traverse et mène au Cho La Pass qui porte vers le camp de base de l'Everest 2. Dernier regard sur le Gokyo Ri, NOTRE sommet, et son chemin que l'on a arpenté comme des zombies à 4h du mat' 3. Dernier regard sur le lac de Gokyo, avant que l'on plonge dans la pente
1. Dernier regard sur le glacier qui descend du Cho Oyu, avec sa moraine sur laquelle je suis; ce glacier se traverse et mène au Cho La Pass qui porte vers le camp de base de l'Everest 2. Dernier regard sur le Gokyo Ri, NOTRE sommet, et son chemin que l'on a arpenté comme des zombies à 4h du mat' 3. Dernier regard sur le lac de Gokyo, avant que l'on plonge dans la pente
1. Dernier regard sur le glacier qui descend du Cho Oyu, avec sa moraine sur laquelle je suis; ce glacier se traverse et mène au Cho La Pass qui porte vers le camp de base de l'Everest 2. Dernier regard sur le Gokyo Ri, NOTRE sommet, et son chemin que l'on a arpenté comme des zombies à 4h du mat' 3. Dernier regard sur le lac de Gokyo, avant que l'on plonge dans la pente

1. Dernier regard sur le glacier qui descend du Cho Oyu, avec sa moraine sur laquelle je suis; ce glacier se traverse et mène au Cho La Pass qui porte vers le camp de base de l'Everest 2. Dernier regard sur le Gokyo Ri, NOTRE sommet, et son chemin que l'on a arpenté comme des zombies à 4h du mat' 3. Dernier regard sur le lac de Gokyo, avant que l'on plonge dans la pente

On s'arrête manger le midi, et dormir le soir dans des endroits nouveaux. On rencontre de nouvelles personnes, encore un peu de famille.On est même accueillis comme des rois alors qu'on a rien fait pour. Comme à Jorsalle dans ce petit lodge vraiment sur le bord du chemin. On était seuls dans ce lodge en bois, où tout craquait sous nos pas. On a mangé dans la cuisine avec ce jeune couple et leur petit. Les gars ont joué au tarot. On a mangé une soupe complète qui tient au corps. En partant, on a pas échappé à l'offrande de l'écharpe de bon voyage.

4. Tout est simple et tout fonctionne, pas de micro ondes, de lave vaisselle, juste du bois et du gaz 5. Un petit qui maitrise déjà l'anglais 6. La Team sur le départ
4. Tout est simple et tout fonctionne, pas de micro ondes, de lave vaisselle, juste du bois et du gaz 5. Un petit qui maitrise déjà l'anglais 6. La Team sur le départ
4. Tout est simple et tout fonctionne, pas de micro ondes, de lave vaisselle, juste du bois et du gaz 5. Un petit qui maitrise déjà l'anglais 6. La Team sur le départ

4. Tout est simple et tout fonctionne, pas de micro ondes, de lave vaisselle, juste du bois et du gaz 5. Un petit qui maitrise déjà l'anglais 6. La Team sur le départ

En descendant, on passe par Namche, Jorsalle, Macchermo et Phortse. On croise des gens qui montent, et on leur souhaite (sans leur dire) de vivre pleinement comme nous l'avons fait.  En descendant, on observe la faune et la flore sauvages, on apprécie de revoir les arbres, au début isolés, puis ensuite en forêt, surtout les bouleaux aux écorces ocres delitantes.

7. Mais que peut bien observer ce touriste d'Allondaz? 8. Non? un rapace? Et qué s'appelerio Gypaète 9. Derrière une porte, récolte d'épinard-blette pour le Dal Baht du soir
7. Mais que peut bien observer ce touriste d'Allondaz? 8. Non? un rapace? Et qué s'appelerio Gypaète 9. Derrière une porte, récolte d'épinard-blette pour le Dal Baht du soir
7. Mais que peut bien observer ce touriste d'Allondaz? 8. Non? un rapace? Et qué s'appelerio Gypaète 9. Derrière une porte, récolte d'épinard-blette pour le Dal Baht du soir

7. Mais que peut bien observer ce touriste d'Allondaz? 8. Non? un rapace? Et qué s'appelerio Gypaète 9. Derrière une porte, récolte d'épinard-blette pour le Dal Baht du soir

Le village de Phorste est un concentré de tout ce qui se fait de beau dans cette vallée du Khumbu. Des champs emmurés de pierres sèches, avec des yaks qui paissent, des bouses qui se ramassent par kilos, des stupas, vieux et anciens, un sentiment d'une vie paisible dans ce village en promontoire, avec l'Amada Blan qui surveille. Le plus du lieu est la présence de bois qui apporte quand même une meilleure chaleur dans les maisons.

10. Phortse a cette forme en X, mais est-ce voulu? forse? peut être? maybe? 11. Le soleil se couche, les fermières rentrent les yaks, c'est le moment où les faisans colorés entrent en action 12. Yak à rentrer à l'étable
10. Phortse a cette forme en X, mais est-ce voulu? forse? peut être? maybe? 11. Le soleil se couche, les fermières rentrent les yaks, c'est le moment où les faisans colorés entrent en action 12. Yak à rentrer à l'étable
10. Phortse a cette forme en X, mais est-ce voulu? forse? peut être? maybe? 11. Le soleil se couche, les fermières rentrent les yaks, c'est le moment où les faisans colorés entrent en action 12. Yak à rentrer à l'étable

10. Phortse a cette forme en X, mais est-ce voulu? forse? peut être? maybe? 11. Le soleil se couche, les fermières rentrent les yaks, c'est le moment où les faisans colorés entrent en action 12. Yak à rentrer à l'étable

A Phortse, on sent cette urgence de fin d'automne. Il faut ramasser les chaumes qui vont servir de compost pour l'an prochain (2080), on s'affaire à creuser la terre-tourbe pour ne pas oublier les dernières patates, car tout compte à 3840m. Bientôt, il fera nuit tôt, les touristes seront partis pour 4 mois, et il faudra vivre en autarcie. On dort encore dans un lodge où le patron à fait l'Everest plusieurs fois, ça devient lassant à la fin. Le soleil a entamé la bascule de l'autre côté de la montagne, on est entre chien et loup, et d'un coup on nous amène voir un bâtiment, un de plus? ça va encore être un monastère...Ben non, quelle surprise car on est dans la salle d'escalade la plus haute du monde, et pour une modique somme, on loue des chaussons et hop on grimpe. Le lieu est étonnant, on est accueilli par Heather, une canadienne, qui a quasiment fait tous les sommets du coin, et qui est volontaire dans ce centre, et un sherpa qui a fait 13 fois l'Everest et qui a un sourire à décrocher la lune. Le but est de former les guides sherpas aux techniques alpines, mais aussi d'offrir une bibliothèque de livres de montagne à couper le souffle, et enfin de soutenir les familles qui perdent l'un d'entre eux en montagne. Passer par ce centre fut la cerise sur le gâteau de bouse.

So far, so good

13. Compost en devenir 14. La Team au Khumbu climbing Center 15. Le boss a su tout de suite à qui il avait affaire, René Sherpa, 4ème du nom
13. Compost en devenir 14. La Team au Khumbu climbing Center 15. Le boss a su tout de suite à qui il avait affaire, René Sherpa, 4ème du nom
13. Compost en devenir 14. La Team au Khumbu climbing Center 15. Le boss a su tout de suite à qui il avait affaire, René Sherpa, 4ème du nom

13. Compost en devenir 14. La Team au Khumbu climbing Center 15. Le boss a su tout de suite à qui il avait affaire, René Sherpa, 4ème du nom

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